Avez-vous une petite idée de Qui vous êtes ?
Voilà une question bien singulière, n’est-ce pas ? !
Une question qui peut paraître étrange, voire même ridicule. Pourtant, vous allez découvrir dans cet article, cher ami lecteur, que cette question n’est pas si extravagante qu’elle n’y paraît.
A cette interrogation vous pourriez nous rétorquer…
« Bah ! oui bien sûr, j’ai un nom, un genre, une nationalité, une profession, mais de là à me proposer la lecture d’un article de près de 4 000 mots… tout de même !!! »
Eh bien, cher ami lecteur, avant même d’aller plus loin sur cette page, sachez ceci dès maintenant : lorsque vous aurez achevé la lecture de cet article, vous aurez une toute autre vision de vous-même !
Alors, très bonne lecture !

Capacité de raisonnement d’un bébé
Peut-être auriez-vous de la difficulté à le croire, mais renseignez-vous, les bébés, dès leurs tous premiers mois d’existence, découvrent et se font déjà, par la pensée, une réalité du monde qui les entoure, en fonction des informations que leur fournissent leurs premiers sens.
En effet, contrairement à ce que croient la plupart des gens, la richesse de l’activité cérébrale d’un bébé lui permet d’avoir la faculté de penser et de raisonner. Les bébés seraient même conscients, avant de savoir s’exprimer, des principes physiques naturels, comme la gravité terrestre. (Source : Science et Vie)
Nous ne serions pas surpris, que la recherche dans ce domaine,
découvre bientôt un potentiel de facultés étonnantes chez le nourrisson.
Nous avons donc, dès nos premiers instants de vie, la capacité d’apprendre à découvrir la Vie Physique ici-bas. Nous sommes alors, et c’est à noter : dénués de tout jugement, de supposition, d’à priori ; nous avons l’esprit pur, intact, exempt de toute dénaturation.
Cependant, nous avons déjà notre personnalité. Un caractère propre, une individualité que nous avons acquis, non à la naissance, mais dès la conception. En effet, toutes les caractéristiques génétiques du nouvel être humain sont déjà inscrites dans le noyau de la toute première cellule, dans le ventre de la maman.
Nous ne confondrons donc pas la personnalité physico psychologique du fœtus, qui est bien réelle et la personnalité juridique qui elle, ne s’acquière par convention qu’à la naissance, selon la loi française.
Ainsi, d’après ce qui précède, nous pouvons assurer, que très jeune enfant nous sommes simplement « nous-même », une nature véritable, dotée d’une innocence qui caractérise si bien l’enfance.
En outre, dès notre plus jeune âge, nous avons le désir d’apprendre et rien ne devrait pouvoir nous arrêter.
Cependant, avons-nous la possibilité, dès notre naissance, de choisir notre enseignement et les personnes qui vont nous prodiguer cet enseignement ?
Eh ! bien, non bien sûr, c’est une évidence, car nous sommes totalement dépendants tout simplement.
En revanche, pour certains de nos lecteurs, qui acceptent l’idée de l’incarnation volontaire pour une vie physique sur terre, (Lire notre article intitulé « Les grandes questions sur la vie ») le choix de la « famille d’accueil » serait intentionnel à partir de critères personnels dans l’Univers non-physique.
Quoi qu’il en soit, nous allons de toutes les manières, recevoir des informations qui vont correspondre peu ou prou à nos attentes, si tant est que nous ayons des attentes ! En effet, dès notre venue dans le monde physique nous n’avons plus aucun souvenir de nos vies antérieures.
Examinons à présent de quelle manière cet enseignement va se dérouler.

L’enseignement des enfants
Les enseignants, bien entendu ne vont pas manquer. Ce sera tout d’abord la famille de l’enfant, les parents, les frères et sœurs, les grands parents, la nourrice pour certains, puis ensuite, l’école prendra le relais et viendra subséquemment l’enseignement religieux pour quelques-uns.
Toutes ces personnes, toutes ces institutions ont acquis depuis toujours, des codes, des règles, des lois, des principes, des comportements, mais aussi des croyances, des traditions, des tabous, des cultures, des superstitions, des peurs, des modes de vie propres à chacune d’elles.
Vous commencez cher ami lecteur, à percevoir où nous voulons en venir ?
Nous arrivons donc, enfant parfaitement crédule, dans cet univers varié de cultures, de traditions, de principes, de peurs et de croyances, que les adultes vont introduire dans notre esprit tout neuf. C’est ainsi que nous allons recevoir une foule d’informations de manière passive et, peu à peu avec le temps, nous allons devenir très souvent, la reproduction fidèle de nos enseignants.
Que devient alors notre véritable personnalité originelle ?
Nous allons apprendre ainsi des règles, des concepts, qui existent depuis de nombreuses générations et nous n’avons d’autre choix, que de les valider avec la naïveté qui nous caractérise alors !
Le fait de donner notre accord à tous ces schèmes nous amène à nous faire malheureusement une « image » de la réalité.
Nous percevons ainsi avec notre cerveau non la réalité, mais une sorte de mirage, un mirage collectif, une représentation fictive de cette réalité, de la même manière que nous examinerions la représentation d’un objet au travers d’un verre dépoli.
Ainsi, nous croyons tout ce que les adultes nous disent et plus tard, devenus adultes à notre tour, ce système de croyance va perdurer toute notre vie. Si nous ne réagissons pas, si nous ne remettons pas en question ce que nous entendons, nous croirons naïvement les fausses informations, qui nous seront transmises et à l’extrême, bien évidemment, tous les manipulateurs de ce monde.
Ne suffit-il pas par exemple de préciser : « vu à la télé » pour que la plupart des personnes valident une information sans réfléchir une seconde, donnant tout pouvoir aux médias ?
Vous doutez cher ami lecteur sur ce qui précède ? Voici quelques exemples édifiants.
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1) Depuis toujours la majorité des français affirment que le fleuve qui traverse Paris est la Seine…Faux ! Renseignez-vous, il s’agit de l’Yonne selon la réalité hydrographique. En considérant le débit des deux rivières c’est bien la Seine qui est un affluent de l’Yonne à Montereau, et non l’inverse. Pourquoi cette croyance ? parce que la Seine avait été décrétée comme sacrée par les Druides, voilà comment une croyance perdure depuis plus de deux milles ans !!!
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2) Le sens du courant électrique continu va du plus vers le moins aux bornes d’un récepteur….Faux ! C’est l’inverse, les électrons se déplacent du pôle négatif vers le pôle positif !!! Le sens tel qu’on le précise encore aujourd’hui n’est qu’une convention…
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3) Les cacahuètes, les noix de cajou etc… font grossir…Faux ! Elles possèdent en revanche des valeurs nutritionnelles très intéressantes !
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4) Il est dangereux de se baigner après un repas….Faux ! Encore une croyance qui perdure depuis des lustres ! (lire notre e-book offert en cadeau à ce sujet, car une autre habitude est cependant très dangereuse)
Enfant cependant, il arrive parfois, que notre vraie nature tente de reprendre tout de même le dessus, et nous allons nécessairement réagir et nous rebeller, particulièrement dès lors, que nous aurons pris conscience de la signification du mot « Non »…
Une manière de défendre notre liberté et d’affirmer enfin par un seul mot, qui nous sommes réellement.
Qui n’a pas vécu cette période de rébellion, personnellement ou avec ses propres enfants ?
On dit alors de l’enfant qu’il est rétif, indiscipliné, que c’est une « forte tête » etc… alors qu’il ne fait qu’exprimer son désaccord et qu’il supporte mal cette subordination. Il essaie d’exprimer sa vraie nature tout simplement !
Mais cette réaction est finalement vaine, parce que l’ombre de la punition se profile bientôt à l’horizon de sa rébellion…
La manière d’enseigner
Concernant la manière d’enseigner les enfants, voici ce que précise fort justement Don Miguel Ruiz (Docteur en chirurgie, auteur et conférencier en développement personnel. 1952) :
« Les enfants sont « domestiqués » comme les chiens, les chats,
et tout autre animal »
Il existe en effet une forte similitude entre l’éducation d’un enfant et celle d’un animal, même si cela peut paraître d’emblée assez odieux, il suffit d’examiner ceci :
Quel est le moyen universel pour domestiquer un animal ?
L’utilisation du système « punition / récompense » n’est-ce pas ?!
Qu’utilisent les adultes, comme les institutions en général pour éduquer les enfants, si ce n’est exactement ce même principe, peut-être même de façon plus insidieuse ?!!!
La récompense se caractérise par des mots gentils,
de la reconnaissance à l’égard de l’enfant, des cadeaux, de l’affection, mais aussi des bons points, des images à l’école maternelle et en primaire, des « mentions » plus tard dans les études…
Par ce moyen, la société joue avec notre nature. Du fait, on nous apprend indirectement à faire plaisir à l’adulte. À faire plaisir à l’autre en général. Tous les bébés désirent faire plaisir à leur parents c’est bien connu. Parce qu’ils savent très bien qu’ils vont recevoir en retour, de l’affection, de l’attention, une récompense en quelque sorte. Plus tard, l’enfant s’efforcera de faire plaisir à son institutrice, afin de recevoir son approbation, plus tard encore à son employeur, etc…

Que devient alors sa vraie personnalité ? L’enfant n’est déjà plus lui-même, il joue un rôle dès son plus jeune âge, perdant ainsi ses tendances naturelles !
La punition ? Elle se traduit très souvent par une désapprobation, des mots blessants, avilissants, des situations humiliantes.
Qu’est-ce que tout cela va provoquer dans l’esprit de l’enfant ?
LA PEUR !!!
Pour la première fois, l’enfant va ressentir cette émotion négative, qu’il va conserver toute sa vie durant, s’il ne réagit pas. (Lire notre article intitulé « Une émotion qui peut conduire au désastre »)
L’enfant va donc ressentir : la peur du désaveu, la peur d’être rejeté ou mal aimé, la peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur, d’être humilié, la peur de s’affirmer, d’exprimer qui il est, etc…

Afin d’éviter de telles situations, l’enfant va manquer d’authenticité et peu à peu jouer un rôle parfait pour ne pas être jugé.
Les dualités
Au cours de l’enseignement infantile, l’adulte va accorder une certaine importance aux éléments de natures différentes qui s’opposent tels que :
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Le bien et le mal
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La beauté et la laideur
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Le bon et le mauvais
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La gentillesse et la méchanceté
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Ce qui est juste et ce qui est faux
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…
Sur quelles bases sont fondées ces dualités ?
Sur des perceptions toutes personnelles, des concepts, des « codes » qui ont été établis par de nombreuses générations de personnes. Des bases fondées sur des croyances de toutes sortes, y compris religieuses. Dans ce domaine, on va même souvent évoquer l’incontournable « normalité ». Autrement dit, ce qui est « considéré » comme l’état normal !!! (Encyclopédie Larousse)
Normal par rapport à quoi ???
Par rapport à des conventions, des accords passés entre individus qui n’ont rien d’absolu. Des accords basés encore une fois sur des concepts, des croyances.
Par exemple, la notion de bien et de mal, que nous aurons le plaisir de développer prochainement, n’est qu’une appréciation parfaitement relative de la réalité à laquelle nous pouvons être confrontés. En aucun cas cette notion ne représente la vraie réalité.
Ce qui est pernicieux en revanche, dans l’apprentissage de ces dualités, c’est que l’enfant, en plus de valider des illusions dans ce domaine, apprend à comparer et à juger sur la base même de ces illusions !
Par conséquent ses jugements sont faux !!!
C’est ainsi que plus tard, l’adulte va émettre des opinions qui souvent résulteront de ces « étiquettes » déposées dans son esprit juvénile. Si bien que son jugement ne sera en fait que le reflet de ses adhésions à certains concepts imprimés dans sa mémoire.
De ce fait, toute personne jugée, voire même insultée n’est par conséquent jamais véritablement concernée. C’est plutôt une bonne nouvelle pour la personne incriminée !
Exemple : « cette personne est une imbécile !» Sous-entendu… « Selon MA perception des choses cette personne mérite d’être insultée de la sorte »
De plus, lorsque nous portons, enfant comme adulte, un jugement envers autrui dans certaines circonstances, nous ne faisons que projeter envers la personne l’appréciation que nous aurions de nous-même dans ces mêmes circonstances. Ce n’est donc jamais la personne qui reçoit le jugement, qui est en cause, elle ne représente que le miroir qui reflète notre identité.
Exemple : « Combien cette personne est ridicule dans sa façon de s’exprimer ! » Sous-entendu… « A sa place je ne me permettrais jamais de m’exprimer ainsi ! » Ainsi le jugement nous donne toujours le fantasme d’être meilleur que l’autre !
Enfant, nous apprenons donc à juger les autres de cette manière et surtout, nous allons peu à peu nous juger nous-mêmes. Or se juger peut prendre avec les années une ampleur considérable et dévastatrice dans la vie adulte.
En effet, il n’y a pas de juge plus sévère que nous-mêmes, envers nous-mêmes !
Un juge tyrannique
A partir d’un certain âge, nous allons mettre en place pour nous-mêmes, de manière durable et insensible dans notre vie, le même schéma qui a été employé au cours de notre enseignement par les adultes. C’est-à-dire : le processus de punition et récompense…
C’est ainsi, que nous devenons pour nous-mêmes, le Juge suprême.
Lors de notre dépendance infantile, nous nous sommes forgés un modèle de servitudes fait de conventions, de règles, de croyances, que nous n’avons pas choisies certes, mais que nous avons tout de même validées. Un servage, dont nous ignorons finalement le joug, tant il nous semble « normal », tant il représente notre vérité et même une certaine sécurité. Notre véritable nature n’a plus aucune influence. Les conventions, les traditions, les croyances ont pris le dessus. Elles contrôlent désormais notre vie.
Le fait même d’être prisonnier de ces croyances et coutumes, entraîne une certaine rigidité. En conséquence, nous n’allons même plus chercher les bonnes raisons de celles-ci, tout simplement parce qu’il n’y en a aucune. Elles existent et nous les appliquons aveuglément !
Combien de personnes de par le monde obéissent ainsi à des traditions et des croyances, qui limitent fortement leur liberté ? C’est tristement souvent le lot des femmes d’ailleurs. Sans oublier d’évoquer les mutilations sexuelles qui constituent dans certains pays une « norme sociale » !!! Ce qui est grave, c’est que les personnes concernées considèrent de telles conditions, parfaitement « normales » !
C’est imaginer à quel point leur esprit est formaté depuis leur plus tendre enfance ! Elles n’ont même pas conscience de leur manque de liberté, tant elles ont validé croyances, coutumes et traditions…
De plus, à l’ombre de ce modèle de servitude, nous allons régulièrement juger nos erreurs, nos manquements, nos pensées, nos comportements en général, au nom d’une certaine perfection. Nous allons nous porter des jugements, parce qu’il faut être « comme il faut » !
Nous sommes dès lors, à la merci de ce juge tyrannique, qui nous déclare trop souvent coupables sur la base d’une idée toute personnelle sur la perfection. Un jugement qui démolit littéralement la confiance en soi. Un jugement qui peut provoquer la honte, puis la culpabilité qui elle, est un poison violent.
Voilà notre punition ! Nous nous rudoyons ainsi notre vie durant, nous ne nous sentons pas capables de… nous ne sommes pas dignes de… nous ne méritons que cela et rien d’autre… certains vont même à l’extrême jusqu’à s’infliger des punitions d’ordre physiques !
Ce dernier exemple de maltraitance démesurée peut sembler ridicule. Pourtant il génère une incitation plus grave encore, celle d’accepter inconsciemment les atteintes psychologiques et les violences physiques venant d’autrui. Les violences conjugales en sont le pur exemple !!!
Comment arriver à s’aimer soi-même dans de telles conditions ? Comment s’aimer puisque l’on passe le plus clair de son temps à s’autocritiquer sur son apparence, ses pensées ou sa position dans la société ?
L’amour de soi devient parfaitement conditionnel, « je ne pourrais m’aimer que si j’arrive à devenir telle personne…si j’arrive à obtenir tel rang… ». Or, c’est exactement ce que les adultes nous ont inculqués, à savoir devenir « Quelqu’un » afin d’être digne de s’accepter.

Le rejet de soi, l’absence d’appréciation de sa juste valeur est la conséquence directe de l’asservissement infantile qui a détruit notre intégrité.
Les conséquences
Les conséquences de tous ces conditionnements sont multiples.
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Absence de confiance en soi
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Crédulité exacerbée
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Absence de personnalité
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Perte de liberté
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Peur de l’affrontement
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Blocages dans l’expression de ses sentiments
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Perceptions erronées
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Auto-maltraitance
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Rejet de soi-même
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Ressentiments
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Déresponsabilisation
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…
A l’âge adulte, nous pourrions prendre conscience des conséquences de ces conditionnements et rejeter la faute sur nos enseignants. A savoir, les parents et les institutions diverses.
Ce serait en réalité une erreur fondamentale, que de les condamner et se poser ainsi en victime. En effet, ces derniers ont agi généralement en pensant vraiment faire de leur mieux, mettant en pratique croyances et traditions, issues de nombreuses générations, qui à leur tour, leur ont été enseignées.
Cependant, l’excellente nouvelle aujourd’hui est, que peu à peu l’accomplissement de soi prend de l’importance au sein de la famille humaine. Certes, même s’il existe depuis fort longtemps et qu’il ne semble être qu’à ses premiers balbutiements, de plus en plus de personnes s’y intéressent. En conséquence, ce n’est pas un hasard si vous parcourez actuellement ces lignes, cher ami lecteur.

Le développement personnel n’est pas une « mode du moment » comme le pensent encore la plupart des personnes qui n’ont jamais ouvert un livre traitant de ce sujet.
Les esprits s’ouvrent enfin à ce changement de la pensée, afin de valoriser les potentiels de créativité de l’individu.
Le développement personnel permet de libérer sa véritable personnalité brillante. Comment ? En commençant tout d’abord par reconnaître avec sincérité, et humilité, ses propres pierres d’achoppement qui sont la cause d’une vie dépourvue de bonheur.
Ainsi, plutôt que de laisser nos préjugés décider de notre vie à notre place, il est temps de réagir, parce que rien n’est définitivement perdu.
Comment sortir de ce servage.
Dans cet objectif, il est de NOTRE responsabilité à chacun d’agir en conséquence. Agir, plutôt que de faire le procès des enseignants, de la manière d’enseigner ou du mirage collectif lui-même. (Représentation fictive de la réalité). Agir, plutôt que de se poser en victime du style : « si je suis tel que je suis, c’est bien parce que mes parents ont… » Ou « si je ne suis pas heureux, c’est bien parce que la société a fait que… »
Nous devons réfléchir sur nous-mêmes, dès maintenant et aller rechercher notre vraie nature, qui est toujours tapie au fond de nous et qui ne demande qu’à s’exprimer.
“La seule façon de pouvoir changer une société est de changer la compréhension qu’ont les individus de ce qu’ils sont.” Henri Laborit (médecin chirurgien et philosophe .1914-1995)
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La première étape de ce processus consiste donc à prendre véritablement conscience, que notre modèle de croyances est intimement lié à notre identité, par conséquent, lié à qui nous croyons être !
Ces croyances, que nous prenons pour la réalité, nous entravent et nous privent de liberté. Elles nous font souffrir de façon imperceptible ou non.
En effet à l’âge adulte nous continuons souvent à jouer un rôle, parfois insensible, ne serait-ce que pour paraître. Nous nous fabriquons inconsciemment un scénario qui ne correspond pas à notre vraie nature.
Du fait, nous tentons d’être à la hauteur du personnage que nous nous inventons. Nous imaginons une certaine perfection qui colle à ce personnage, que nous n’atteignons jamais et qui entraîne le jugement. Comme nous visualisons un univers qui ne représente pas la réalité, du fait de nos croyances, nous pourrions appeler cela le syndrome de
Don Quichotte…
Un peu comme ceci :
« Et puis y a l’autre…
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qui a pas l’air du tout !…
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’vit pas, Monsieur
On n’vit pas, on triche !» (Jacques Brel auteur compositeur Belge. 1929-1978)
A présent cher ami lecteur, à cette question : “Qui suis-je ?” ne seriez-vous pas tenté de réfléchir à ceci ?
Suis-je toujours aux prises avec les jugements sur les autres et sur moi-même, selon ma propre perception des choses ?
Ai-je encore cette tendance à me comparer en toute chose ?
Est-ce la peur qui me gouverne et me fait accepter tout et n’importe quoi (C’est d’actualité !) ou bien suis-je maître de mes émotions ?
Suis-je toujours aussi crédule ?
Fais-je preuve de fermeté dans mes attentes ou bien le plaisir des autres passent encore avant le mien ?
Suis-je encore à la recherche d’une reconnaissance dans toutes mes actions, par le verbe ou l’expression d’un visage, voire une gratification ?
Parfois, ne serais-je pas encore en train de jouer un rôle ?
Comment je me considère réellement ? Une personne accomplie ? ou suis-je encore la victime de ce juge suprême ?

Être à la merci de ces conditionnements provoque au quotidien tout un panel de souffrances. Des souffrances qui sont devenues parfaitement familières avec le temps. Si familières que peut-être n’êtes-vous même pas conscient, qu’elles vous tourmentent !
A quoi bon toutes ces souffrances, lesquelles n’apportent en rien le bonheur, bien au contraire ?
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La seconde étape est de prendre la décision de CHOISIR, de perpétuer notre souffrance ou bien d’accéder au bonheur. Autrement dit, nous avons le choix, soit de désirer le bonheur et cultiver sans cesse son contraire, soit de désirer le bonheur et agir en harmonie avec celui-ci !
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La troisième étape sera de reprogrammer notre esprit, afin de nous défaire de toutes ces validations du passé, en adoptant de nouvelles compréhensions.
A cette fin, il existe divers exercices à mettre en place dans sa vie et ce sera l’objet de nos futurs ateliers. Certes, cela représente du travail, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. Encore une fois, rien n’est perdu !
Imaginez une vie, dans laquelle vous êtes libre
d’être vous-même.

Une vie sans craindre d’être jugé, quelle que soit votre attitude, quelle que soit votre pensée, quelles que soient vos paroles.
Une vie, sans craindre le rejet des autres ou espérer toujours une reconnaissance pour avancer.
Une vie dans laquelle, vous êtes persuadé que vous êtes une personne parfaitement honorable, qui résiste au moindre jugement, négatif comme positif.
Vous vous sentez parfaitement bien dans votre peau, vous ne vous comparez plus, vous avez retrouvé votre véritable nature !
Cette vie-là, cher ami lecteur, elle est là, à votre portée, il vous suffit de dire : OUI, JE LE VEUX !
Nous vous remercions de nous avoir lus.
